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Vie pratique
Prendre toutes les précautions au niveau sécurité avant de bricoler

L’été est propice pour entreprendre les petits travaux qui attendent depuis longtemps… On a les outils, un peu de temps devant soi, on peut enfin s’y mettre.

Pas de gants, pas de lunettes de protection… Toutes les précautions ne sont pas prises. Mais on a un pantalon couvrant et des chaussures fermées. Tout espoir n’est pas perdu.
Pas de gants, pas de lunettes de protection… Toutes les précautions ne sont pas prises. Mais on a un pantalon couvrant et des chaussures fermées. Tout espoir n’est pas perdu.
© Myriam Tricoci

Allez zou, cette fois, c’est sûr, on remplace la tringle à rideau qui fait grise mine, on installe une fontaine au jardin et on passe un coup de peinture sur le cabanon. Des activités physiques qui feront du bien au moral, une fois les frictions terminées et les mains soigneusement lavées. Mais le risque du bricolage et du jardinages ne sont malheureusement pas cantonnés aux disputes domestiques. Chaque année, près de 300 000 personnes se retrouvent aux urgences à la suite d’un accident dû au bricolage et au jardinage. Chutes, coupures, brûlures, écrasements, électrocutions ou intoxications sont les traumatismes les plus recensés. On ne verra plus jamais la perceuse comme avant.

 

Pour que bricoler rime avec « sans danger »

Pour que bricoler reste un plaisir, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a édité une brochure de prévention des risques du bricolage. Que faire avant, pendant et après le bricolage : des astuces et des conseils simples et peu onéreux… autant d’informations que l’on retrouve dans la brochure « Bricolage, les précautions à prendre » (http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/894.pdf). Avant de sortir la disqueuse dernier cri dont on a vu la publicité, il ne faut pas hésiter à demander conseil au vendeur ou à un professionnel… Il saura bien expliquer comment utiliser l’outil et s’il est adapté à l’usage que l’on veut en faire. Il faut aussi être en forme (la fatigue augmente les risques d’accident), comme pour tout et vérifier ses vaccins, notamment celui contre le tétanos. Ensuite, on se prépare bien… On est bien plus malin si l’on a lu le mode d’emploi et les étiquettes de ce que l’on a acheté avant de s’en servir. Cela évite les tâtonnements et autres dérapages, qui font monter la tension nerveuse, la fatigue et baisser l’attention. Acheter uniquement la quantité de produit nécessaire pour éviter de mal les stocker est aussi une bonne idée… Car si l’on a un local phyto sur l’exploitation, on n’a peut-être pas une armoire sécurisée dans le garage pour les produits toxiques.

 

Comment s’habiller pour bricoler

D’abord, il faut ôter ses bijoux (alliances, bagues, montres, bracelets, etc.). Une alliance fondue sur le doigt, ça fait mal. Ensuite, comme au travail, il faut avoir la bonne tenue : des gants résistants, un masque si l’on manipule des produits chimiques, des chaussures fermées ou des bottes. Les lunettes de protection font barrage aux projections. Et des protections auditives seront les bienvenues si l’on utilise des engins bruyants toute la journée.

 

Attention aux faux-amis

Certains produits, même s’ils paraissent anodins, ne sont pas sans risques. Peintures, colles, solvants, vernis, vitrifiants, cires, décapants, diluants, laques, produits de nettoyage des pinceaux, produits de traitement du bois, etc., contiennent des substances chimiques, même si parfois ils ne dégagent aucune odeur. Les risques principaux sont l’intoxication par inhalation, l’ingestion accidentelle, le contact cutané. L’environnement de travail, les outils et le matériel utilisés restent les facteurs de danger les plus identifiables. Une arrivée électrique à proximité d’un point d’eau, les poussières de bois ou de métal, un escabeau ou une échelle peu stables, un endroit mal éclairé et mal ventilé, une scie électrique non débranchée après usage… autant de pièges à éviter !

 

Alors, toujours motivé pour installer la nouvelle clôture ? Mais oui, si l’on est prudent et patient, la plaisir de la tâche accomplie sera complet.

L’incendie est un risque sous-estimé

On sous-estime le risque d’incendie et d’explosion lors de travaux et d’activités de bricolage chez soi. La poussière soulevée, les vapeurs de liquides et gaz inflammables peuvent très vite prendre feu sur une surface chaude ou par le jet d’étincelles. L’utilisation de liquides et gaz inflammables est particulièrement dangereuse. Il y a certaines précautions à prendre… Il faut toujours travailler dans un local bien aéré et bien éclairé. Il faut tout particulièrement veiller à ouvrir ses fenêtres lorsque l’on travaille avec des vernis, des colles ou des spray. Ca a l’air idiot, mais il faut éviter de fumer lorsque l’on bricole, notamment avec des produits inflammables, comme certaines peintures ou des solvants. Il faut aussi penser à mettre les déchets à risque dans un récipient incombustible… Et ne pas oublier de débrancher tous les appareils électriques avant de quitter la pièce où l’on a bricolé pour éviter tout court-circuit durant l’absence.

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