Aller au contenu principal

Un accompagnement personnalisé avec la Chambre d’agriculture

La campagne de télédéclaration des aides Pac 2021 a débuté depuis janvier

La campagne de télédéclaration des aides Pac 2021 a débuté depuis janvier avec les déclarations des aides animales (ovines, caprines, aide aux Bovins allaitants, aide aux Bovins laitiers, aide aux veaux sous la mère). Les déclarations pour les autres aides seront à réaliser du 1er avril au 17 mai. La Chambre d’agriculture vous accompagne dans vos démarches.

Que ce soit avec un contrat lié au logiciel Mes Parcelles, ou en prestation individuelle, les conseillers de la Chambre d’agriculture sont à votre écoute pour réaliser cet appui réglementaire en prenant en compte l’ensemble des engagements et particularités de l’exploitation.

Le conseiller réalise, avec vous, votre déclaration sous Télépac en rendez-vous individuel à partir du 1er avril jusqu’au 17 mai.

La Chambre d’agriculture envoie aussi des mailings pour relayer les informations sur la Pac, que ce soit pour les versements, la réglementation…

CHAMBRE D’AGRICULTURE DE L’ALLIER

Rencontre

La Chambre d’agriculture de l’Allier propose de vous aider dans les démarches liées à la Pac.

Franck Vernezy, responsable conseil d’entreprise

Franck Vernezy, vous êtes conseiller auprès des agriculteurs, pouvez-vous nous donner quelques éléments sur votre parcours professionnel ?

Franck Vernezy : Après l’obtention d’un BTS ACSE en 1991, je me suis installé en Montagne Bourbonnaise, au sein d’un Gaec en partie familial élevant des porcins, bovins et ovins. Mais, en 2007, devant les difficultés liées à la conjoncture de l’élevage porcin et à l’impossibilité de s’agrandir dans un périmètre géographique raisonnable, je me suis réorienté en quittant l’exploitation agricole et en devenant conseiller d’entreprise à la Chambre d’agriculture de l’Allier, à l’antenne décentralisée de Lapalisse.

Quel est votre rôle au sein de la Chambre d’agriculture de l’Allier ?

F. V : Je suis conseiller d’entreprise tout en étant responsable de l’équipe des conseillers d’entreprise du département depuis trois ans. Cette mission consiste à animer et faire évoluer une équipe de dix conseillers opérant sur tout le département pour accompagner les exploitants dans leurs démarches, leurs projets et leur stratégie d’entreprise.

Qui fait appel à vous ? Quels sont leurs profils ?

F. V : Ce sont tous les exploitants du département qui font appel à nous, de 5 à 500 ha, toutes productions confondues. Les besoins sont différents selon la taille des structures et l’implication des exploitants dans la conduite administrative de leur exploitation. Certains nous demandent un accompagnement poussé et régulier pendant que d’autres cherchent à se rassurer dans leurs prises de décision et leurs démarches. La dématérialisation des déclarations est également une contrainte pour certains agriculteurs pour qui la manipulation de l’outil informatique est une corvée, et là encore, notre aide est cruciale.

Les déclarations liées à la PAC sont importantes et parfois complexes. En quoi votre action peut les sécuriser dans leurs démarches ?

F. V : Les exploitants qui font appel à nous, à l’occasion des déclarations liées à la PAC, savent qu’ils peuvent compter sur un partenaire fiable qui saura décrypter la réglementation pour en ressortir les points essentiels et ainsi leur mettre toutes les cartes en main pour prendre les décisions les plus opportunes. L’accompagnement aux déclarations est également l’occasion de faire un point sur les contraintes réglementaires que doivent connaître les agriculteurs, et surtout leurs évolutions régulières.

Les déclarations PAC ne se limitent pas simplement à quelques semaines d’intervention mais demandent une attention constante, tout au long de l’année. En quoi votre savoir faire, votre expérience sont utiles pour répondre aux interrogations des déclarants ?

F. V : Nous sommes tenus de connaître la réglementation liée à ces déclarations, et pour ceci nous avons au sein de notre structure des personnes ressources que nous pouvons mobiliser pour des questions pointues sur des domaines précis (Agriculture Biologique, MAE,…). Nous sommes sollicités un peu toute l’année, en aval des déclarations pour le « service après-vente » (question sur des versements, sur un contrôle qui survient,…) mais aussi en amont lorsque certaines aides demandent de l’anticipation (connaissance des critères d’éligibilité, cahier des charges…).

Quels types de déclarations y a-t-il à faire chaque année ? Quelles déclinaisons ? Dans quels délais ?

F. V : L’année civile débute avec les demandes d’aides ovines et caprines sur le mois de janvier, ainsi que celles pour les bovins allaitants et laitiers généralement du 1/01 au 15/05, puis arrive la période très intense de la déclaration de surface PAC du 1/04 au 15/05 au cours de laquelle la Chambre d’agriculture de l’Allier accompagne plus de 1500 exploitations dans leurs démarches.

Ces déclarations annuelles peuvent paraître longues et compliquées. Votre aide peut-elle simplifier les procédures ?

F. V : Notre accompagnement sur le site de l’administration Télépac permet aux exploitants de se concentrer sur l’essentiel : la déclaration en elle-même, sans se soucier de la manipulation informatique. Cela leur permet aussi de gagner du temps car la réglementation est devenue si complexe qu’il est difficile de tout maîtriser.

Quelles sont vos relations avec la DDT ?

F. V : La DDT nous informe très régulièrement de l’avancée de l’instruction des dossiers, des informations et évolutions réglementaires. Nous pouvons également les consulter sur des points particuliers.

Quels sont les impacts potentiels d’une déclaration mal réalisée ?

F. V : Un oubli ou une erreur peuvent très vite avoir des incidences financières importantes, voire déclencher un contrôle qui pourra remettre en cause l’octroi de certaines aides, d’où l’importance de se faire accompagner.

Qu’en est-il concernant les choix MAE ?

F. V : Lorsque des Mesures Agro Environnementales sont proposées aux exploitants, il faut pouvoir leur indiquer les tenants et aboutissants de l’engagement qui obligent le respect d’un cahier des charges plus ou moins contraignant selon les MAE, pendant cinq ans.  Sur ce laps de temps une structure peut évoluer et peut être amenée à rendre tous les versements liés à une MAE si les contraintes ont mal été évaluées au moment de l’engagement. Notre rôle consiste à assurer l’information pour que l’exploitant puisse ensuite décider.

Intervenez-vous directement dans les prises de décisions ?

F. V : Non, l’agriculteur reste bien entendu LE décideur, et nous sommes là pour nous assurer que les contraintes et cahiers des charges sont bien appréhendés avant qu’il prenne ses décisions.

Notre rôle consiste à lui apporter la connaissance de la réglementation et des différents scénarii éventuels pour lui permettre de faire ses choix. Des interventions de la Chambre d’agriculture de l’Allier qui sont tarifées. Pouvez-vous donner des éléments de compréhension sur les tarifs ?

F. V : La prestation PAC ne se limite pas seulement au temps de rendez-vous pour la déclaration de surfaces. Cela comprend aussi la préparation réglementaire (devenue de plus en plus complexe), les réponses tout au long de l’année lors des versements par exemple, lors des contrôles… L’enjeu est très important au vu des montants à percevoir et la responsabilité engagée nécessite des moyens croissants.

La PAC est en cours de négociation au niveau européen. Les agriculteurs qui font appel à vos services s’interrogent-ils ? S’inquiètent-ils ? Que leurs répondez-vous ?

F. V : Toujours avec l’idée d’anticiper leurs prises de décision, les exploitants nous interrogent souvent sur les évolutions attendues de la PAC afin d’adapter leurs pratiques pour continuer à percevoir des aides indispensables à l’obtention de résultats économiques décents. Les élus de la Chambre d’agriculture sont très mobilisés sur ce sujet pour appréhender les évolutions possibles de la PAC et leurs conséquences pour la ferme Allier et les différents systèmes de production. Nous informerons les agriculteurs dès que les négociations avancent.

Comment bénéficier de vos services ?

F. V : En prenant contact dès que possible avec nos services au 04 70 48 42 42, afin d’organiser un rendez-vous dans les meilleures conditions, que ce soit en présence ou à distance. Nous sommes bien obligés de nous adapter…

Propos recueillis par Sébastien Joly

Les plus lus

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

De gauche à droite : Anthony Fayolle (SG) et Nicolas Merle (Président).
Un nouveau duo à la tête de la FDSEA de Haute-Loire

Jeudi 3 avril, le nouveau conseil d'administration de la FDSEA de Haute-Loire a élu président, secrétaire général ainsi que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière