Bruno Le Maire ne sera peut-être plus ministre de l’alimentation et de l’agriculture en novembre. Mais qu’à cela ne tienne ! Inaugurant le Salon international de l’alimentation (Sial) de Paris Nord-Villepinte, dimanche 17 octobre, il a appelé les industries agroalimentaires françaises à créer « une marque nationale », un « label France reconnaissable au premier coup d’œil ». Pour quoi faire ? « Construire l’unité industrielle agroalimentaire française », a souligné le ministre de l’agriculture devant les acteurs du secteur, en particulier les présidents de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), Jean-René Buisson, et de la Sopexa et FNSEA, Jean-Michel Lemétayer. Dans quel but ? « Retrouver la deuxième ou la première marche » sur le podium des puissances d’exportation de produits agroalimentaires. Anciennement premier pays exportateur de ce type de produits, la France est descendue aujourd’hui à la quatrième place. Bruno Le Maire confie la mise en actions de cet objectif au Comité stratégique de l'agroalimentaire et de l'agro-industrie, qui sera installé prochainement, dans lequel les organisations professionnelles agricoles sont présentes. Concernant la création d’un « label France », il a pris l’exemple de l’Italie qui a « une seule marque, un seul pays, un seul logo ». La France, en revanche, « avec ses 20 ou 22 marques qui sont autant de logos et de drapeaux » n’est « pas reconnaissable » par le consommateur chinois ou latino-américain, déplore-t-il. « Assez de chapelles et de divisions », a-t-il lancé, l’unité est « indispensable », tranche-t-il.

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Vous pourrez lire la suite de l'article dans la Creuse agricole et rurale datée du vendredi 29 octobre.