Réforme de la PAC - Découplage : la concertation se poursuit
Les réunions concernant l’attribution de l’enveloppe des aides couplées, dans la réforme de la Pac, s’enchaînent au ministère de l’Agriculture. S’y opposent des intérêts divergents selon les filières et des visions de l’agriculture différentes selon les syndicats.
Les réunions sur l’attribution des 13 % de l’enveloppe du premier pilier de la Pac se poursuivent, par filière. Si 982 millions d’euros doivent être répartis par productions, les sommes attribuées devraient être décidées au ministère. Les dernières discussions prenaient comme base 705 millions d’euros pour la viande bovine, 125 millions pour l’élevage ovin, 120 millions pour la production de lait, et 15 millions pour l’élevage caprin. Les discussions portent essentiellement sur les conditions d’attribution au sein des filières. Elles devraient être terminées le 18 novembre.
Viande bovine
Le 5 novembre 2013, une réunion de travail sur les aides couplées aux viandes bovines s’est tenue au ministère de l’Agriculture. « On a pour principe de ne pas communiquer lorsqu’on est en négociation », coupe Jean-Pierre Fleury, secrétaire général de la Fédération nationale bovine (FNB), qui se contente de déclarer que la FNB « est en train de préparer l’élevage de demain, nous proposons un seuil d’accès aux aides, la suppression de la possibilité de primer 40 % de génisses et un seuil de productivité à 0,8 veau né par vache ».
Production laitière
Dans la filière lait, c’est d’abord le montant de l’enveloppe qui pose problème (120 millions d’euros), et, cette fois, le débat se passe principalement entre la FNB et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), au sujet de la répartition de l’enveloppe totale : « Les propositions de répartition de l’enveloppe nous interrogent un peu, il y a une différence entre le discours de Cournon de François Hollande et la réalité pour les éleveurs laitiers », commente Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL, qui demande une augmentation du montant destiné à la production laitière. « Au montant proposé, ça ferait 40 euros par vaches, ce n’est pas ça qui va sauver l’élevage laitier », argumente-t-elle. Entre syndicats, des divergences sur le plafonnement, le plancher et les critères d’attribution des aides ont également eu lieu.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 15 novembre 2013.
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