La FNPL a mis au point un observatoire des prix à la production qui permet à chaque région de déterminer les prix du lait attendus sur le 4etrimestre en fonction des derniers indicateurs interprofessionnels connus. Pour la région Auvergne-Limousin-Lozère, ce prix de base attendu est supérieur à 380 euros/1000l (hors flexibilité, hors prime et hors qualité) afin d’atteindre une moyenne annuel de 345 euros/1000l annuel.
Cette valeur est celle définie par les contrats qui lient les transformateurs et les producteurs de lait. Ce n’est pas un prix politique. Ce prix est le reflet du contexte économique actuel.
Il sera possible grâce à l’observatoire mis en place par la FNPL de vérifier quelles entreprises respectent les indicateurs contractuels et celles qui décident unilatéralement du prix payé. Force est de constater que dans les autres pays européens, les entreprises laitières appliquent un prix qui est le reflet fidèle de l’évolution actuellement très favorable des marchés. En France, malgré leurs engagements contractuelles, les entreprises se moquent des éleveurs. Elles font leur cuisine à leur sauce, au détriment de leur fournisseur. Leur bouc émissaire pour tenter de justifier cette attitude inacceptable est la grande distribution. La transformation laitière française dénonce les méthodes des GMS à leur égard. Or, elle les applique à l’encontre des producteurs de lait.
À trop jouer avec les contrats, certaines entreprises vont finir par tuer la contractualisation laitière qui est encadrée par la loi. Ce qui est inacceptable.