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Nutrition
Une étude nutritionnelle hors normes

Les femmes ont massivement répondu à l'appel de Nutrinet, une grande enquête sur l'alimentation des Français.

L'étude sur le comportement alimentaire à très grande échelle grâce à internet est une première en France.
L'étude sur le comportement alimentaire à très grande échelle grâce à internet est une première en France.
© D.R.

Mieux comprendre le lien entre santé et alimentation, c'est tout l'objet de Nutrinet, un programme de recherche lancé début 2009 à grand renfort de communication. La finalité de l'étude comporte quatre aspects : étudier les relations entre l'alimentation et la santé, surveiller l'évolution des apports alimentaires, étudier les déterminants sociologiques des comportements alimentaires et évaluer l'impact de campagnes d'actions de santé publique. Les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension artérielle, le cholestérol, les cancers seront attentivement observés. Si l'objectif est ambitieux, la méthode l'est encore plus : il s'agit de constituer une gigantesque base de données en faisant appel aux internautes. 500 000 personnes à travers toute la France devraient participer pendant au moins cinq années à l'étude. Ils répondront à des questionnaires anonymes par internet : trois fois par an, l'internaute précisera ses choix en matière d'alimentation et son mode vie. A chaque fois, seules 20 minutes suffisent pour remplir le questionnaire. Ainsi une des plus grandes bases de données épidémiologiques sera constituée.

Trois quart de femmes participantes

Pourquoi une telle étude ? Pour mieux ajuster les politiques publiques et mieux conseiller les comportements alimentaires de nos concitoyens. De nombreuses pathologies sont multifactorielles. S'il est impossible de modifier certains facteurs comme l'héritage génétique, à l'inverse, nous pouvons agir sur l'alimentation. Ce programme de recherche est mené par de très nombreux partenaires institutionnels, dont le ministère de la santé et une unité de recherche de l'Inserm à Paris.

Garant du succès de l'étude, un appel général à contribution est lancé. Six mois après le lancement de l'étude - le 27 novembre 2009 - 104 356 internautes se sont inscrits, légèrement moins que ce qui était prévu. Parmi eux, ce sont « elles » qui ont été le plus sensibles à la démarche : 75 % des participants sont des femmes.

https://www.etude-nutrinet-sante.fr

Les premiers enseignements de Nutrinet

Les résultats sont arrivés grâce aux 90 750 questionnaires remplis par les internautes… Six mois après le début de Nutrinet, voilà ce que révèle l'enquête en l'Auvergne et sur le comportement alimentaire des agriculteurs où qu'ils soient en France.

Quels résultats pour les agriculteurs ?

Les agriculteurs consomment plus de beurre, de pommes de terre, de pain, de volaille, de légumes et de fruits par rapport à la moyenne nationale. Et moins de poisson que la plupart de leurs concitoyens participants à l'étude. Les agriculteurs ne représentent qu'1% des réponses, il est toujours possible de s'inscrire pendant cinq ans et de participer à l'enquête Nutrinet.

Nutrinet présente les résultats par sexe. Commentaire du professeur Serge Hercberg, le directeur de recherche à l'Inserm qui pilote l'étude Nutrinet santé : « Les femmes ont généralement un comportement plus favorable à leur santé dans leur alimentation que les hommes. Ce phénomène est amplifié chez les agriculteurs : on s'aperçoit qu'il existe un contraste très fort entre les hommes et les femmes chez les agriculteurs. » On constate ainsi une consommation de fruits et légumes bien supérieure chez les femmes agricultrices par rapport aux hommes.

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