Pour une fois, la presse est unanime. Lorqu’on tape « sécheresse » dans le moteur de recherche Google, à la rubrique « actualités », une seule notion prévaut : désormais, la sécheresse inquiète. Elle inquiète tout un chacun mais elle inquiète au premier chef les agriculteurs. « Nous ne sommes plus dans le domaine du risque potentiel mais plutôt du risque avéré. La situation, si l’on doit résumer d’un mot, est : très inquiétant ou forte inquiétude », martèle Cédric Weber, responsable du service Analyse de marchés chez Offre & Demande Agricole (ODA). Comparé à il y a un mois, le constat et simple : pas de pluie, moins d’humidité, moins d’eau et des températures plus élevées. Ce qui a fait dire à la ministre de l’écologie que s’il ne pleuvait pas rapidement et de façon conséquente, « il y aurait sécheresse ». Avant le week-end de Pâques, huit départements français (Charente, Charente-Maritime, Cher, Seine-et- Marne, Deux-Sèvres, Vienne, Essonne et Val de Marne) avaient annoncé des dispositions de restrictions, totales ou partielles, pour l’usage de l’eau dans le secteur agricole. Depuis, le préfet du Rhône a également pris des dispositions dans ce sens et une réunion était prévue en début de semaine dans le département du Nord.

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 29 avril 2011.