Pourquoi définir ? Selon les Jeunes agriculteurs, « les politiques qui accompagnent et orientent l'agriculture n'ont et n'auront de sens à l'avenir que si elles intègrent la dimension humaine. En soutenant la production, les produits, leurs diversités, leurs qualités, leurs modes de production, elles ne devront jamais oublier de soutenir les hommes et les femmes actifs qui produisent, facteurs de valeur ajoutée et de dynamisme de nos territoires ».
Et si, selon eux, ce critère « actifs » doit être un des paramètres des équations politiques, comme peuvent l'être les hectares ou les animaux, « alors nous ne ferons pas l'économie d'une définition, dont la première fin sera de désigner, de compter, les bénéficiaires légitimes des politiques publiques. Ce qui ne veut pas dire que les autres n'auront pas le droit d'exister, simplement qu'ils auront un peu moins besoin qu'on les aide ».
Le syndicat jeune s'attaque à un sujet ancien, « qui aurait dû être traité depuis longtemps ».
Pour JA, un agriculteur actif, professionnel, « c'est quelqu'un qui exerce lui-même une activité agricole, fort d'une expérience ou d'une formation suffisante, qui en tire un revenu, qui dirige une exploitation agricole, seul ou avec des associés. C'est son activité principale, ou cela a vocation à le devenir. Au minimum c'est une part significative et indispensable de son revenu. Il n'est pas à la retraite, ni du régime agricole, ni d'un autre ».

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 28 février 2013