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Les français et l’environnement

La 6e étude de l’ADEME sur les français et les politiques environnementales vient de sortir. Ils y apparaissent de plus en plus favorables aux mesures prises y compris les plus contraignantes.

© Thierry Guillemot

Chaque année depuis 2014, l’ADEME conduit une enquête auprès des français sur les mesures de politiques publiques concernant l’environnement. Réalisé auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, le sondage aborde les mesures prises au niveau gouvernemental mais aussi la qualité de l’air, les économies d’énergies ou encore les énergies renouvelables. Dans cette 6e vague, on constate un intérêt croissant des français pour ces questions. Ceux-ci semblent de plus en plus préoccupés par la qualité de l’air, intérieur comme extérieur. Les parfums d’intérieur, produits d’entretien mais également de décoration (peinture, moquette, parquet, etc.) sont de plus en plus sujets à caution. Nombre de sondés déclarent prêter de plus en plus attention à leurs composants voire à en limiter l’usage. En témoigne le succès grandissant des applications comme Yuka*. La qualité de l’air extérieure est perçue comme bonne par 64 % des français. Un chiffre en recul de 5 points depuis 2014 alors que paradoxalement le nombre de personnes déclarant être gênées par la pollution est en baisse. La circulation automobile est considérée comme polluante par 69 % des français, devant les activités industrielles (57 %). L’agriculture arrive seulement 3e position avec 29% de personnes la considérant comme polluante. Conséquence directe, les français sont globalement favorables aux mesures prises par le Gouvernement : modes de transport alternatifs, restrictions de circulation, etc. En revanche le co-voiturage, encore plébiscité par 77 % de la population est en constante diminution (-10 points depuis 2014).

Une confiance accrue dans les énergies renouvelables
En 2019, 94 % de français sont favorables au développement des énergies renouvelables (ENR). 64 % d’entre eux seraient même prêts à payer un peu plus cher une énergie plus propre, en particulier si elle est produite localement. Une majorité estime nécessaire la rénovation du parc énergétique et compte s’engager dans des travaux à titre personnel. La quasi-totalité des personnes interrogées déclare également faire des efforts pour réduire sa consommation : réduire la température, éteindre la lumière, etc. Toutefois, les sondés restent critiques. Certains avantages des ENR, tel que la limitation de la pollution de l’air, des sols et de l’eau, apparaissent aujourd’hui moins évidents. Des inconvénients sont de plus en plus évoqués : faiblesse de rendement, production par intermittence, … C’est surtout le cas pour les énergies éolienne et solaire bien que cette dernière reste la plus populaire. C’est elle que les français souhaitent voir développée en priorité (60%). Le chiffre descend cependant à 55 % lorsque le bois fait partie de la liste proposée aux sondés. Peu de personnes identifient le bois comme polluant lors de sa combustion. 91 % des utilisateurs déclarent prendre des précautions pour minimiser la pollution de ce mode de chauffage (entretien des appareils et conduits, séchage du bois avant utilisation, etc.).


* Yuka : application mobile proposant aux utilisateurs de scanner des produits afin d’en connaître les composants et leur potentielle dangerosité.

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