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La FD Cuma organise sa journée annuelle sur le thème du machinisme

Mercredi 15 septembre, sur la zone artisanale de Chanac, la Cuma du Causse a accueilli la journée machinisme organisée par la fédération départementale des Cuma. L'occasion de se pencher sur les nouveautés tracteurs et télescopiques.

Mercredi 15 septembre, sur la zone artisanale de Chanac, la Cuma du Causse a accueilli la journée machinisme organisée par la fédération départementale des Cuma. L'occasion de se pencher sur les nouveautés tracteurs et télescopiques.
Mercredi 15 septembre, sur la zone artisanale de Chanac, la Cuma du Causse a accueilli la journée machinisme organisée par la fédération départementale des Cuma. L'occasion de se pencher sur les nouveautés tracteurs et télescopiques.
© Marion Ghibaudo

Près de 400 personnes se sont pressées autour des hangars de la Cuma du Causse, lors de la journée machinisme. Une « belle journée » dont se sont félicités les organisateurs, après une année sans événements, due à la crise de la Covid-19 en 2020.
« Nous n'avions jamais abordé ce thème, a détaillé Sylvain Chevalier, le président de la FD Cuma, mais ce sont des outils que les agriculteurs utilisent beaucoup durant l'année. Et nous trouvions ça intéressant de pouvoir leur présenter les dernières technologies ».
Cette journée était aussi l'occasion pour les agriculteurs de se retrouver, après la saison estivale où le travail des champs accapare les journées.
Le marché des tracteurs et des engins de manutention évolue sans cesse, de nouvelles options permettent d'améliorer le confort et les conditions de travail, et les performances pour assurer un meilleur débit de chantier et un gain de temps. Que ce soit pour des activités dans les élevages demandant peu de puissance ou certains gros travaux dans les champs, l'offre proposée aux agriculteurs est aujourd'hui très variée.
Au programme de la journée, ont été présentés près de 60 matériels différents (20 tracteurs et 15 télescopiques en exposition), ainsi que des valets de ferme de différentes marques, avec de nombreuses options et puissances. Du tracteur équipé d'un chargeur permettant de travailler à l'intérieur des bâtiments agricoles au tracteur plus puissant pouvant être utilisé pour l'ensemble des travaux dans les champs, un large panel de matériel était présenté aux visiteurs, qui ont pu discuter avec les concessionnaires. Du côté des engins de manutention, il était possible de voir des valets de ferme, des télescopiques ou encore des chargeuses sur pneumatiques au gabarit plus imposant.

La filière mécanique agricole présente sur la journée

En plus des professionnels présents sur le site, l'ensemble scolaire Sacré-Coeur à Saint-Chély-d'Apcher était présent sur un stand pour présenter sa filière spécialisée en mécanique agricole, qui existe au sein du lycée depuis 1936.
Si la filière était proposée aux élèves en formation initiale, il y a trois, l'équipe enseignante a aussi choisi d'intégrer des élèves en apprentissage, « pour que les élèves puissent travailler au plus près des entreprises ».
Seul lycée à proposer cette spécialisation en Lozère, cette filière particulière est offerte par une poignée d'écoles en France. Quant aux élèves qui s'inscrivent à ces cours, ils sont pour 60 % issus du monde agricole, et 30 % sont non-agricoles. « C'est une filière technique, très pointue, et il faut être passionné pour la suivre », recommandent les enseignants. « De plus, c'est une filière qui s'adapte aux évolutions technologiques, soulignent les enseignants. Par exemple, nous avons, à la rentrée de septembre 2021, ouvert une option pour apprendre aux élèves qui le souhaitent à piloter un drone ».
« Nous avons une vingtaine d'élèves par niveau, chaque année », expliquent les enseignants. Et depuis deux ans, ces derniers notent une recrudescence dans les inscriptions, qu'ils expliquent en partie par leurs bons résultats aux concours du meilleur ouvrier de France : « cela fait deux ans que nous obtenons la médaille d'or au niveau national ».
Quant aux débouchés pour les élèves diplômés, les enseignants l'assurent : « un diplôme dans cette filière, c'est l'assurance d'avoir un job à la sortie parce qu'il y a de la demande, surtout dans des départements comme la Lozère ».

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