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L’élevage néo-aquitain à la fête

Confirmant sa nouvelle dimension, l’édition 2017 d’Aquitanima a battu de nombreux records en conservant son état d’esprit convivial.

Professionnels et/ou grand public, Aquitanima parvient à séduire les deux publics pendant ses concours et autres présentations.
Professionnels et/ou grand public, Aquitanima parvient à séduire les deux publics pendant ses concours et autres présentations.
© Sylvain Desgroppes

Dans la lignée de l’orientation prise par le salon, pour la première fois sous la bannière Nouvelle-Aquitaine, Aquitanima a vécu une édition 2017 riche en événements, en nouveautés, en records aussi. Comme le veut la tradition, les trois premiers jours du salon de l’agriculture ont en effet été consacrés aux élevages, en particulier les bovins et les ovins.
« Le tournant avait été initié l’an dernier, il s’est concrétisé », explique simplement François Rauscher, l’un des commissaires d’Aquitanima. Quelques mots qui paraissent simples pour celui qui, en tandem avec Pierre Lesparre, gère un Aquitanima toujours en pleine expansion. Passer de cinq départements à douze ne se fait pas sans efforts.
Globalement, c’est le salon qui avance. « On est arrivé au terme d’un projet de trois ans de redéploiement sur la Nouvelle-Aquitaine, qui a vu notre budget évoluer de 1,5 millions d’euros à 2 millions d’euros », met en avant Dominique Graciet, président de la chambre régionale d’agriculture, et président du salon.
Ce redéploiement, au départ politique, s’est concrétisé sur le salon par de nombreuses évolutions. En tête desquelles le passage de trois à deux jours seulement pour les bovins, afin d’accorder à la filière ovine, filière majeure du nouveau territoire régional, toute sa place avec une journée consacrée le lundi 22 mai cette année.
Pour les bovins donc, deux jours seulement, mais toujours plus d’animaux, et toujours plus de races. En plus du concours bazadais, qui reste en très grande majorité centré sur les départements de l’ex-Aquitaine, les trois autres concours ont évolué. « Les concours habituels en blondes d’Aquitaine, limousines et prim’holstein ont été renforcés avec l’union des trois anciennes régions, cela remotive tout le monde et augmente la compétition », note François Rauscher.

Convivialité
De quoi parfois vivre un casse-tête, lorsqu’il faut accueillir plus de 400 bovins de neuf races différentes sous le même hall. Car au-delà des quatre concours, la brune, la jersiaise, la charolaise, et pour la deuxième année la parthenaise étaient en présentation. Avec une nouvelle race, la salers.
Symbole s’il en est qui confirme l’évolution d’Aquitanima. « Une partie du berceau est en Corrèze, d’où un intérêt à être présent ici pour montrer tout le panorama de la grande région. Venir était une découverte pour nous, mais on sait déjà que l’on a envie de renouveler l’expérience », confie Lionel Duffayet, président du Groupe Salers Evolution, l’organisme de sélection de la race.
Ce premier retour d’expérience apporte ainsi satisfaction à cette nouvelle race pour Aquitanima. « L’ambiance entre les éleveurs de toutes les races est saine, il y a un bon état d’esprit d’entraide », continue le président. Un sentiment qui ne peut que faire plaisir aux organisateurs, justement attaché à ces valeurs, comme Pierre Lesparre, qui aime à parler de « cohésion ».
Tous les feux paraissent donc au vert. Les concours bovins gagnent en qualité, attirent de plus en plus d’éleveurs à la recherche de cet esprit véhiculé à Bordeaux. Les ovins trouvent leur place avec une journée dédiée. Et en préambule au salon, les Aquitanima Tours se développent aussi pour répondre à la diversité du nouveau territoire régional.
Cette année, se sont 110 éleveurs étrangers qui ont participé aux six circuits mis en place (limousines, blondes d’Aquitaine, bazadaise, caprin, lait, veau de boucherie). « Tous les circuits sont l’occasion de faire des affaires. Sur le circuit bazadais par exemple, il n’y avait que cinq étrangers, mais les cinq ont acheté pendant le circuit, c’est un retour concret », avance Christine Pecastaings, commissaire du pôle.
Alors que le nombre de visiteurs sur le salon semble stable, voire en légère hausse, Dominique Graciet réfléchit déjà à de nouvelles pistes pour avancer : « Il faut encore booster les présentations, les concours, continuer sur cette dimension professionnelle. Le tout en prolongeant et en développant la dimension grand public », conclut-il.

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