Pour cette dernière session présidée par Joël Soursac, tous étaient présents : membres du conseil d’administration et du bureau, présidents et directeurs de chambres départementales, de la Draaf, représentants du Conseil régional. Dans l’allocution du Président plusieurs mots sont revenus : « mobilisation », « compétences », « écoute », « reconnaissance ». Des mots traçant un portrait chinois de l’action de la Cral lors de ces six dernières années et saluant le travail fait par les élus et le personnel. Chaque élu porteur d’un des dix dossiers régionaux est d’ailleurs intervenu pour un tour d’horizon du travail réalisé et en cours. La politique de développement agricole, l’élevage, l’économie et la prospective, l’eau et l’environnement, l’agriculture biologique et le programme Ecophyto, le programme herbes et fourrages, l’énergie et la biomasse, la promotion des produits limousins (Bienvenue à la ferme, marché des producteurs de pays et Crepal), l’installation - transmission et le foncier agricole et enfin l’emploi et la formation ont ainsi été évoqués en détail.

Des réussites mais encore des « points d’ombre »
D’autres qualificatifs ont également témoigné de tout le travail réalisé par la Cral et son président. Bruno Gausson, président de la FRSEA Limousin s’est félicité de l’attitude « pro-active » de la structure. Jean-Philippe Viollet, président de la chambre d’agriculture de Creuse s’est dit « heureux de la volonté de rassemblement » de son président. Anne Chambaret, chargée du dossier emploi-formation pour la Cral a souligné « sa recherche du consensus et du dialogue ». Même constat pour Anne-Marie Boulengier, directrice de la Draaf, qui relève également la « persévérance » de Joël Soursac. Bernard Roux, pour la région Limousin, salue quant à lui « un dialogue toujours franc et constructif ». Tous ces compliments n’ont pas pour autant conduit Joël Soursac à éluder les difficultés actuelles et à venir. Le président de la Cral a tenu à exprimer certains regrets. Parmi eux, celui de ne pas avoir pu « mettre en place une démarche inter consulaire au niveau régional » et « de ne pas avoir été plus offensif sur l’installation, la transmission et le foncier ». La prochaine signature du Programme régional installation-transmission (Prit) avec notamment la création du centre de ressources du foncier agricole, les rencontres filières devra permettre de redresser la barre. Autre sujet d’insatisfaction, les revenus agricoles régionaux toujours au plus bas. Pour Joël Soursac, trois leviers peuvent faire changer la donne. En premier lieu, il est nécessaire de poursuivre le travail sur la compétitivité et la productivité ainsi que de mener un lobbying renforcé au niveau européen pour soutenir la polyculture-élevage. Enfin, il faut sécuriser les revenus en travaillant sur les coûts de production, la contractualisation et la diversification.

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 28 décembre 2012.