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Coopérative
Celmar, horizon 2012

Sous le titre « Celmar, horizon 2012 », la coopérative des éleveurs de la Marche (CELMAR) a mené durant toute l’année 2011 une réflexion interne. Elle en a rendu les premières conclusions lors de son assemblée générale du 5 juin.

© La Creuse agricole et rurale

Il y a un an, la Celmar s’interrogeait sur un possible rapprochement avec Creuse Corrèze Berry Elevage (CCBE). Débutait alors une année de réflexion sous la houlette d’un spécialiste de la coopération Claude Mauguit. Une question était posée : quelle Celmar voulons-nous pour les 5 à 10 prochaines années sur le plan commercial, production, efficacité économique ? Chaque couple produit/marché soit sept au total a été analysé par les groupes de travail sous deux angles, les forces et faiblesses de Celmar et les opportunités et contraintes du marché. À l’occasion de son assemblée générale, la structure a présenté les premiers résultats de ces travaux. Le veau sous la mère a été le premier « produit » à être analysé. Bien que le marché reste porteur, le nombre de producteurs est en chute, chute qui risque de s’aggraver du fait de nombreux départs en retraite. Quelques soucis de qualité sont également relevés. Face à cela, la Celmar souhaite accompagner la reprise des exploitations, développer le veau sous la mère dans les élevages mixtes et améliorer le taux de labellisation. Des efforts devront aussi être faits sur la qualité et la couleur de la viande. Sur ce dernier point, la coopérative envisage d’ailleurs de se doter d’un appareil mesurant le taux d’hématocrite. Concernant le broutard, certains marchés comme l’Italie doivent être conservés. Les animaux partant sur des marchés moins intéressants comme l’Espagne devront être tirés vers le haut. La vente en lots encouragée par une aide financière, la repousse broutard chez les naisseurs ainsi que la mise en place de contrats naisseurs-engraisseurs locaux avec un objectif de 1 500 broutards sont des pistes de développement évoquées. Les marchés du jeune bovin également sont inégaux. Pour la France et l’Italie, les jeunes taurillons sont à développer. La Hollande restant un marché porteur, il pourrait être intéressant de prospecter les pays voisins. Pour doper ce produit, il sera nécessaire de maintenir le niveau d’aide, développer l’engraissement en proposant par exemple des prestations spécifiques à ceux qui souhaitent engraisser.

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole du 15 juin 2012.

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