Broutards français - Un débouché italien solide mais à surveiller
Les éleveurs français disposent de plus d'atouts que de faiblesses pour conserver leur première place sur ce débouché.
Le marché italien concentre encore 60 % des recettes des exportations françaises de bovins aujourd'hui. Des broutards surtout, qui sont engraissés surtout dans le nord de l'Italie, en particulier en Vénétie. Néanmoins, ces exportations se sont effritées depuis 2003, passant de 640 000 tonnes (t) à 580 000 t en 2009, la demande italienne d'animaux de plus de 300 kilos s'étant stabilisée ces trois dernières années. Mais la France dispose toujours de davantage d'atouts que de faiblesses face au débouché italien car elle possède les disponibilités européennes les plus élevées. Avec 8 millions de vaches, dont 4,3 millions d'allaitantes environ, elle est le premier détenteur européen de cheptel allaitant, soit 34 % du cheptel allaitant européen, et elle a renforcé son activité naisseur depuis 1998.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole en date du vendredi 15 octobre.
Elevage allaitant français : A la veille d’une rupture ?
Au cours d'un colloque organisé par l'Institut de l'élevage lors du Sommet de l'élevage, le 6 octobre, c'est bien le mot « rupture » qui est ressorti des débats consacrés à l'avenir de l'élevage allaitant français d'ici à 2015. « La vraie rupture peut venir du découplage de la PMTVA (Prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes, un soutien direct encore couplé à la production, NDLR) dans le cadre de la PAC d'après 2013 », affirme le vice-président de la FNB, Jean-Pierre Fleury, qui juge que ce serait alors « la débandade » chez les éleveurs.
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La suite de l'article est à lire dans la Creuse agricole et rurale du vendredi 15 octobre.