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Bovins viande
Une pression à la baisse des cours injustfiée et inacceptable

Depuis quinze jours, les abatteurs affichent la volonté de faire chuter brutalement les cours des bovins finis, et annoncent des intentions de baisse des tarifs d’achat jusqu’à -10 cts d’euros par kilo-carcasse en une semaine !
Pour la FNB, la baisse des cours n’est pas justifiée par la situation de marché actuelle en France : abattages modérés avec de faibles apports en JB notamment, absence de report en ferme pour les animaux à livrer, exportations à un niveau historiquement élevé (+25 % sur viandes et bovins finis), prix mondiaux à un haut niveau (Amérique du Sud, pays du pourtour méditerranéen, etc.), importations au plus bas en France (-12 % sur les viandes fraiches) et au plan européen (-17 %), tendance à la reprise de la consommation après la chute de juin sur steack haché.
Le discours des abatteurs confirme d’ailleurs que ce ne sont pas tant les indicateurs offre/demande qui jouent, mais le fait que pour le niveau de leurs marges et ne répercutant pas suffisamment les hausses vers la distribution, ils entendent réduire la rémunération des producteurs.
Cette logique n’est pas acceptable, ni de la part des abatteurs, ni de la part des GMS, qui tous ont pourtant par l’accord du 3 mai reconnu la nécessité d’une hausse des cours dans la conjoncture actuelle. Les coûts de production en viande bovine sont en hausse de plus de 13 % par rapport à l’an passé
Le non-respect de cet engagement n’est pas tolérable. La distribution affirme d’ailleurs acheter les viandes aux abatteurs « selon les niveaux des cotations entrée abattoir », ce qui devrait en conséquence se traduire par une répercussion des hausses du prix producteur à tous les maillons de la filière. Alors qui croire ? N’est-ce pas le rôle de l’observatoire public des prix et des marges de le préciser ? Il est plus que temps de clarifier cette situation.
Au final, les éleveurs eux sont, pour l’instant, sûrs d’une chose : demeurer la variable d’ajustement ! À ce compte là, les perspectives de pérennité des exploitations ne sont pas garanties. Les éleveurs n’auront d’autre choix que se mobiliser à nouveau si les pressions à la baisse des prix se poursuivent.

Communiqué de presse de la FNB, le 16 septembre 2011

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