C’est toujours dans un contexte particulier qu’a eu lieu ce dimanche 10 octobre la foire aux chevaux de Chénérailles.
La contrainte du contrôle du pass sanitaire a obligé les organisateurs à délimiter la foire.
Cette année pas de fermeture de rues et de déambulation comme à l’accoutumée. Pour Thierry Jamot, Président du comité des foires de Chénérailles « c’est un contexte particulier mais c’est un moindre mal, en mai la foire n’a pas pu avoir lieu, il était indispensable que nous organisions cette foire d’automne ».

De belles retrouvailles
Avec près de 100 chevaux et 60 exposants, cette foire d’automne était certes moins importante que les foires d’antan mais a réussi à satisfaire les très nombreux visiteurs, acheteurs, négociants et exportateurs présents tout au long de la matinée. « C’est un peu inférieur à ce que nous aurions souhaité » regrette Thierry Jamot.
Les allées du champ de foire étaient bien remplies : chevaux d’élevage, chevaux de viande, chevaux de loisirs, poneys ou ânes. Et l’ensemble des animaux a trouvé acheteurs.
Loulou, 7 mois, 452 kg vient d’être vendu à un professionnel du Territoire de Belfort, présent tous les ans, « a un prix très satisfaisant » nous confie l’éleveur. Pour le vice-président de la FDSEA de la Creuse, représentant de la Fédération Nationale du Cheval : « Aujourd’hui la conjoncture est meilleure pour les poulains que pour les broutards, un broutard du même âge aurait été vendu près de 300 euros de moins que ce poulain il y a trois ans en arrière les prix étaient semblables ».
Comme chaque année des exportateurs, des professionnels et des bouchers étaient présents. « Il aurait pu y avoir le double d’animaux présents ce matin, ils auraient tous trouvé acheteurs. Les prix sont à la hausse et tout le monde est satisfait » conclut le président de la foire, Thierry Jamot.