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Assemblée générale d’Opalim

© Opalim

L’assemblée générale 2016 d’Opalim s’est tenue le 30 mars 2017 au Palais des Congrès de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) devant près de 240 personnes. La situation de l’organisation de producteurs est saine avec 1 156 adhérents en section bovine détenant 111 768 vaches (29 % du total des vaches des quatre départements) et 221 adhérents en section ovine détenant 86 509 brebis. Plus de 80 % des adhérents sont engagés dans des filières qualité, ce qui leur permet une meilleure valorisation et un meilleur écoulement de la production.
En cette occasion, Opalim fêtait ses 30 ans, d’où le choix du lieu en souvenir de la création de l’ADEILIM en 1987, autour du marché de Bourdelas, par une poignée d’éleveurs adeptes de la liberté de commercialisation accompagnés de quelques négociants. Fusion de l’ADEILIM avec l’ADOBAM en 2002 puis avec l’ADPA Creuse en 2004, en 2006 avec l’ARDEO et plus récemment avec l’Association Des Charentes pour donner ce qu’est aujourd’hui Opalim c’est-à-dire la plus grande organisation de producteurs non commerciale de la région Nouvelle-Aquitaine. Sa zone de reconnaissance s’étend de la Creuse à la Charente-Maritime et en passant au nord, en production ovine uniquement, par la Vienne, l’Indre, l’Indre et Loire-et-Cher.
Roland Pellenard, président de l’association, a rappelé que l’objectif de l’organisation de producteurs était d’oser, d’innover dans le but d’offrir à nos adhérents la possibilité de vendre un bon prix leur production basée sur cette alimentation d’excellence qu’est l’herbe.
Dans le contexte actuel, deux enjeux semblent prépondérants, le revenu et l’acceptabilité sociale. C’est pour cela que Sylvie Brunel écrivain et géographe a été invitée à intervenir sur le thème : « manger de la viande pour sauver l’humanité... et la planète ! ». Pour aller plus loin et occuper le segment de la consommation locale, Opalim pense développer, en se reposant dans la mesure du possible sur son collège acheteur, des prestations de service abattage, découpe et transformation pour que chaque adhérent qui le souhaite puisse développer des circuits courts.
Conscient néanmoins de l’insuffisance de ce débouché pour nos productions, Opalim porte en partenariat avec le collège acheteur et la collectivité locale le projet de marché au cadran à Bourdelas. Ce projet a été présenté à l’Assemblée Générale par Monsieur Daniel Boisserie, député-maire et président de la Communauté de Communes de Saint-Yrieix-la-Perche et Clément Le Page, architecte.

Marché au cadran
En France, les marchés au cadran ont commencé à se développer dans les années 1970. Face à une crise agricole, la fin des foires, le maquignonnage des campagnes et des délais de paiements de plus en plus long et non garantis, des éleveurs, des syndicalistes et des responsables économiques ont mis en place les marchés au cadran au début pour les légumes, puis pour le porc et les bovins. Le marché de Lamballe (Côte-d’Armor) est créé en 1974. Depuis, de nombreux marchés au cadran ont été créés, notamment Ussel en 2004. En 2009, le marché de gré à gré de Saint-Christophe-en-Brionnais a été transformé en cadran, ce qui a entraîné une forte dynamisation du commerce avec plus de 60 000 animaux par an. Depuis se sont créés ou modernisés les marchés de Mauriac, de Sancoing, de Parthenay et plus récemment des Hérolles.
C’est au tour du marché de Saint-Yrieix qui deviendra le premier marché au cadran de la Haute-Vienne. Il est prévu de construire une salle des ventes de 75 places assises, un bâtiment administratif et de refaire les parcs actuels en 3 parties : les parcs vendeurs qui contiendront les animaux à vendre, les parcs invendus (définitifs ou en attente d’un nouveau passage en salle des ventes) et les parcs acheteurs qui reçoivent les animaux vendus et permettront aux acheteurs de constituer leurs lots. Les ventes seront retransmises dans le restaurant sur des grands écrans pour les éleveurs vendeurs.

Qu’est-ce qu’un marché au cadran ?
Les éleveurs livrent leurs animaux au marché qui les prend en charge, les enregistre, vérifie l’identification et le sanitaire. Les animaux sont ensuite pesés et présentés sur un ring aux acheteurs qui ne savent pas à qui ils appartiennent. Des enchères montantes commencent par animal ou par lot à partir d’un prix planché défini par le chef des ventes. À la fin des enchères, le vendeur, à l’abri des regards de tous et en particulier des acheteurs, décide de vendre ou non.
Les avantages pour les éleveurs sont nombreux :
- connaissance en directe des cours et des tendances ;
- l’anonymat permet l’équité entre tous, seule la bête est appréciée ;
- paiement garanti en 48 heures ;
-le cadran est un lieu de rencontre.
Les avantages pour les acheteurs :
- ils connaissent les cours et les tendances en direct ;
- ils peuvent choisir uniquement les animaux qui les intéressent ;
- ils peuvent faire une grande partie de leurs achats en un lieu et un jour ;
- le cadran prépare les factures ;
- les bêtes peuvent partir directement du cadran vers leur destination finale sans avoir besoin de repasser par un centre d’allotement ;
- enfin ils paient les achats à 15 jours.

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